Il est des moments où la vie s’accélère : je suis donc actuellement en train de faire crépiter le clavier à grand train, de jongler avec un gros projet finissant et trois énormes commençant, de saisir des occasions, de me laisser saisir par elles, et de donner enfin à mon corps le soulagement qu’il réclame depuis trois ans.
Qui peut le plus, peut le beaucoup plus : c’est dit.
Si tout ceci n’est qu’impulsion positive, je suis tout de même extrêmement frustrée de n’avoir pas la disponibilité d’esprit pour poser mes mots ici. Raconter, donner du temps et du sens à l’écheveau qui se noue et se dénoue sans cesse, bloguer donc, est devenu un rituel salutaire où l’échange est revigorant et apaisant : alors laisser mon blog au repos me donne de ces bouillonnements intérieurs dignes des geysers islandais !
J’ai envie par exemple de te raconter que depuis quelque temps, je me découvre entourée d’un bestiaire qui s’accroche aux murs de Paris. Des empreintes parfois anciennes, des traces éclatantes de fraîcheur, il s’enrichit chaque jour du passage d’une faune surgie nuitamment et qui accompagne mes itinéraires urbains. [Ne me détrompe pas : c’est mon côté Blanche-Neige qui ressort…]
Edit de dernière minute : le sieur Des pas perdus a visiblement lui aussi été inspiré par la faune urbaine aujourd’hui !
Réinterprétation virile du « Boeuf écorché ».
Et Nekkonezumi ne m’aide pas en m’offrant cette éponge à ménage (japonaise évidemment).
La composition, au graphisme épuré quoique gastronomique,
est librement inspirée de Gainsborough.
Ne conteste pas.
Ils sont là, mais encore faut-il les remarquer !
@ Des Pas perdus : oui ! Et parfois, tu les vois et tu te dis que tu reviendras les prendre en photo et... disparus. Un jour, on a vu un superbe Louis Pasteur affiché dans notre rue avec un T-shirt "No Rage". Le lendemain, enlevé... déception !!!
J'en bêle de joie !
@Nekkonezumi : je ne sais pas quoi faire, j'hésite, me laver le corps avec, la contempler sur mon bureau, jouer avec, faire des Vine, l'utiliser pour le ménage. Cette éponge me rend folle, c'est dit !
Bonjour,
Je découvre votre blog. C´est très joli.
En plus, si on parle de petites pièces du street art, et à Paris, cela m´appelle, sans aucun doute:)
Amitiés
Elisa, en Argentine