Vitoria Gasteiz, capitale du Pays basque… mais qu’allais-je donc faire là-bas ?
En séjour à Bilbao, j’ai eu l’occasion d’aller me balader dans l’arrière-pays. De laisser les façades léchées et le bouillonnement artistique de la capitale économique pour celles, plus habituelles au décor espagnol, de Vitoria.
J’ai suivi les Bilbanais qui viennent s’y promener le week-end, visiter les églises et remparts médiévaux, entrer dans les ruelles où de place en place apparaissent des fenêtres dentelées, faire les boutiques sises dans des maisons aux façades XVIIIè-XIXè bien restaurées… Et évidemment en fin de journée, attablés sur une placette, boire une bière et manger des pintxos : un vrai lieu de paseo de l’Ibérie du Nord donc, avec la promenade et le gras qui sont indissociables de l’Espagne.
Mais Vitoria-Gasteiz a une originalité.
Dans ce qui pourrait n’être qu’une bourgade administrative animée seulement le week-end, surgissent des murs recouverts de graffitis, d’élans artistiques totalement intégrés au paysage urbain, brandis à même les murs de la ville.
Les anciens et les jeunes y sont mis en scène, dans le quotidien, dans la recherche du lien surtout. Dans la nécessité quelles que soient les origines et les familles de tisser et retisser encore ce qui fait une communauté.
Viens, prends ma main, suis-moi…
J'y suis jamais allée tu me fais envie.
@Bergeou : C'est une petite ville mignonne pour une balade dominicale, mais Bilbao reste plus intéressante !
(du coup, j'ai regardé une carte #ignare)
@Nekkonezumi : kôa ? Tu ne connais pas toutes les capitales régionales de tous les pays du monde ??? #Scandale 😉
Les murs parlent...ça me rappelle un coin de Bologne dont j'ai oublié le nom...ce qui me plait aussi c'est que les anciennes façades sont respectées.Chapeau!
@Zaneema : ce mélange est réjouissant oui, une coexistence du passé et du présent et l'idée qu'il ne faut pas muséifier une ville. Je me souviens de pas mal de graffiti à Bologne mais pas de ce quartier ! Il faut donc que j'y retourne ! 🙂