A Paris, on a les studettes Harcourt.
Elles sont deux et n’ont d’intérêt que si tu te promènes au quotidien coiffée-maquillée-éclairée-retouchée comme une starlette de Cannes, et que tu as un compte en banque qui ne regarde pas les fins de mois.
Pour les autres qui veulent se faire tirer le portrait, mais qui cumulent les handicaps d’être désargentés ET mal coiffés-maquillés-éclairés-retouchés, il y a les Photomatons à l’ancienne qui se cachent dans la ville et où tu peux, comme quand tu avais 14 ans, retrouver ces poses d’une grâce et d’une élégance travaillées : le nez écrasé sur la joue de ta meilleure-copine-du-moment, la langue tirée, le chewing-gum embullé, le bisouillement fou et les éclats de rire qui allaient avec.
En Italie aussi le vintage séduit et paie. Et quelques studettes FotoAutomatica à l’ancienne s’installent sur les trottoirs. Ce que j’y ai aimé et ce qui m’a fait sourire, c’est la liste qui va avec : au cas où certains ne se sentiraient pas concernés, la FotoAutomatica précise qu’il s’agit de vintage… pour tous. Ouais. Même si tu es chômeur misanthrope, faussaire et cynique (et mal coiffé en plus).
« Fiancés, famille, grands-mères, grands-pères, étudiants, acteurs, musiciens, sportifs, chômeurs, bandits, faussaires, névrosés,
professeurs, essayistes, créatifs, astronautes, artistes de cirque, artistes, philosophes, misanthropes, employés, docteurs,
enseignants, voyageurs, experts, témoins, cyniques, indifférents, monothéistes, inventeurs… »
J'aime beaucoup la critique sous-jacente.
@ Shaya : hahaha ! Il va sans dire que toi et moi sommes toujours coiffées-maquillées-éclairées où que nous allions. ET SANS RETOUCHE, ABSOLUMENT !!!
I <3 formica
@Nekkonezumi : ce grain, cette texture, cet éclat ! 😉