L’Italie urbaine est un musée à ciel ouvert.
Et à moins d’être à Naples ou à Bologne, recouvertes de graffiti osés, tourmentés, humoristiques ou rageurs, il est rare que sur les murs des cités célèbres de la péninsule l’esprit de rébellion s’y inscrive, s’y étale, s’y écrive. Les murs sont badigeonnés d’ocre, les pierres des palais apparentes et le tout respire la bienséance qui sied aux villes très touristiques.
Surtout dans l’austère et élégante Florence.
Car Florence ne rigole pas…
Et pourtant, la Cité du Lis rouge a toujours bouillonné.
De mille luttes, de guelfes et de gibelins (je n’ai pas dit « elfes et gobelins »), de cent complots, des familles Strozzi, Rucellai, Pazzi, Medici aux maires actuels. La Cité du Lis rouge a une histoire suffisamment plongée dans l’argent qui sonne, dans les idées qui raisonnent et dans les mots qui résonnent pour que la rébellion y couve toujours derrière chaque pierre.
Mais Florence est propre sur elle. Florence n’est pas, et loin de là, une ville marrante : Dante, Marsile Ficin, Politien, Machiavel, Guichardin, pour citer les grands noms qui ont façonné l’esprit florentin, ne sont vraiment pas des clowns. Officiellement tout du moins… car il fallait bien opposer une image sérieuse à la toujours-prétendue-décadente Rome, à la tristounette Milan, à la bizarroïde Venise, à l’incompréhensible et lointaine Naples…
Et cela continue.
Mais pourtant on s’exprime à Florence… subrepticement…
Pour une autre destination d’un point de vue décalé : The Funny Side of Venise.
Je suis über-fan!
(Merci beaucoup Shaya pour ce commentaire sans aucune valeur ajoutée)
@ Shaya : ah si, j'aime ce genre de commentaires !!! 🙂
Je peux en poser un autre du même genre, hein : hahahaha !
@Nekkonezumi : ah, pas mal ! 😉
😉
@Nekkonezumi : ouais, genre... tu vas voir toi ! 🙂