Elles regardent, je les regarde, nous sommes regardées : mise en abyme…
Dans les rues de Bologne se niche l’Italie des pavés disjoints et des mains entrelacées, celle des graffitis et des universités, celle qui pue et qui vrombit, celle qui s’émeut et se soulève. C’est l’Italie des femmes qui s’embrassent et des coeurs qui saignent.
On est loin à Bologne de l’Italie léchée et des rues muséifiées, des cars de touristes et des musées-sur-la-liste-à-cocher. Et bien plutôt, à chaque pas sur la place principale, sur les murs de chaque galerie, dans les recoins de chaque palais surgissent des questionnements, des inquiétudes, des manifestes.
Bologne est la ville qui s’interroge. Sur la vie, le futur, la politique et l’amour.
Rappelant si besoin était que l’Italie n’est pas une momie. Qu’elle vit toujours, qu’elle vibre, souffre et rit.
Un mouvement fou dans ce faux instant statique, très beau !
@ Nekkonezumi : merci beaucoup !!! 🙂
J'en ai la chair de poule...
@ Constance : c'était effectivement un moment à la fois suspendu et rempli d'émotions !
Magnifique !
@ Little Wild Lily : merciiiii !!! Oui, j'ai trouvé que c'était un moment superbe et plein d'espoir et de douceur à la fois 🙂