Dans une cour du XVème arrondissement, Paris.
(Ben ouais, qu’est-ce que tu crois, il y a aussi des kaïras et des grapheurs et des cours dans le XVème…)
C’est au vol, du coin de l’oeil, que j’ai saisi cette silhouette épanouie.
Elle se cachait dans l’arrière-cour grise d’un jour grisâtre, sous un ciel gris-nois à la surface d’un mur gris sale.
Elle, bleu éclatant, orange resplendissant, blanc miroitant.
Une Bahianaise aux bras arrondis chargés de colifichets, à la robe exultant de rubans et de volants et de fleurs et d’ornements. Une musique d’ailleurs, une croupe ondulant langoureusement, la grâce et la chaleur.
L’envie d’enfouir le visage dans ses cheveux chargés de soleil.
J’aime ses pointes d’été peintes sur les murs de Paris.
Mais non ,c'est une gujarati,hihihihih!!!j'rigole!
@ Zaneema : mouahahahahah ! Oui, bien vu 😉