Le temps des calendriers est venu : calendriers de pompiers, de paysages, de bonnes actions, ou calendriers à poil. Que ces poils soient félins, canins ou bien de torses musclés, ou encore absents de longues jambes épilées.
Les calendriers que l’on expose sur le frigo, près d’un bureau, que l’on oublie jusqu’à ce que, prévoyant un rendez-vous, des voyages, une fête, on y revienne trouver la date adéquate pour échafauder des plans.
Alors comme il y a de ces calendriers qui mettent à nus les corps pour une cause (publicitaire ou caritative), moi je mets à nu Bombay pour cette nouvelle année.
Le Bombay des rues. Celui des sourires gratuits et des ruelles qui sentent, ce Bombay où je ne suis pas la plus étonnée de m’y trouver, ce Bombay des échanges polyglottes auxquels personne ne comprend goutte mais qui laissent à chacun des souvenirs éclatants.
Mon Bombay.
Bombay est une ville en construction permanente. Hérissée de tours à moitié finies où les poulies grincent même le dimanche, où la nuit scintillent les lampes des ouvriers qui y dorment. Rues défoncées, trous béants dans la chaussée, on répare les canalisations et les conduites de gaz, on laisse des tas de gravats et on érige des palissades. Même dans les immeubles et les appartements, il n’y a pas une semaine sans panne ou sans travaux. C’est la course de Bombay, où il faut reconstruire aussi vite que cela se déconstruit.
On vient de partout pour travailler sur les chantiers de Bombay. Sans formation, à trimer dans la chaleur ou la mousson. Pieds, mains et têtes nues. Et pourtant ça n’avance pas tant que ça tant il y a à réparer au moment même de construire.
Aujourd’hui, le concept même de Bombay est fait de ces constructions, en faisant une ville inaccessible dans tous les sens du terme, impalpable, incompréhensible. Et pourtant ceux qui la construisent de leurs mains la rendront un jour intelligible. When building Bombay is over, constructing Bombay will beginn.
Note : et je t’indique même les jours fériés, en bleu en France, en orange en Inde…
Je serais donc au rendez vous chaque mois !
Quand tu dis "calendrier à poils" , j'imagine que tu parles des chatons de la poste, pas des Dieux du Stade, évidemment. Évidemment.
Cette photo est vraiment superbe ! C'est fou ce sens inné de prendre la pose, ils seraient parfaits pour un shooting de mode : )
TON Bombay est magnifique, par ton regard ...
Et merci pour ce calendrier qui s'annonce bien : ) il y aura aussi des pompiers de Bombay? : )
chouette idée !
chic ,chic, chic!!!!Je HAIS les calendriers,tout comme les montres,horloges et autres coucous!Je déteste le temps que l'on m'oblige a me faire sentir passer,s'égréner....mais comme c'est le tien,je crois que je vais l'adorer!
J'ai toujours été fascinée par les "échaffaudages" en bambou,et je me souviens parfois avoir souhaité qu'ils restent là pour toujours tellement cela habillait bien les horribles batiments en béton.
Super idée et sûrement l'une de tes plus belles photos ! Donne-nous vite la suite !!!
Mais c'est super! Attends, faut que je demande à Billi the Cat s'il veut poser. Ce sera la photo la plus poilue du calendrier!
Très bonne idée, cela me rappelle aussi le travail photographique de ce blog si tu/vous ne le connais/sez pas déjà: http://mumbaipaused.blogspot.com
J'attends la version papier ! ;--))