Certaines ont déjà voyagé avec moi. Oui, toi, toi et toi. Et toi aussi, c’est vrai. Et toi, et toi (mais qui n’a pas voyagé avec moi !). Et toi, tu vas venir mais tu ne sais pas encore ce qui t’attend…
Certaines se sont donc retrouvées dans des traquenards qu’elles n’auraient pas pensé devoir affronter un jour, même dans leurs pires cauchemars. Non pas que je ne les ai pas prévenues avant. Mais avec ma délicatesse naturelle, j’avais pris soin d’enrober les choses…
La première chose, méfie-toi si je te dis qu’il y aura des marches. J’ai tendance à les choisir en quantité, pas moins de 3500 et un net intérêt pour le 6660 quoique rendu moins intéressantes par le téléphérique…
A Huagshan, 1784m d’altitude, en Chine : regarde bien sur les versants. Il y a des gens.
Et des marches. Que des marches…
Et méfie-toi aussi de mes réponses nonchalantes : « oui, pas de souci, demain quatre heures de bus, mais on prendra un bus deluxe, c’est confortable, juste frigorifié et on aura un film Bollywood assourdissant ! ». Dans la réalité, la flemme d’attendre dans une gare surchauffée indienne d’un village perdu du Gujarat sous les regards convergeant qui vers mon visage, qui vers mes seins, me pousse à choisir le premier bus dont le pare-brise affiche la destination (en gujarati et hindi s’il-te-plaît, bluffant par là les rabatteurs de taxi qui tentent de récupérer ces pauvres petites touristes occidentales perdues) et tu me vois grimper sans attendre dans le bus en partance immédiate et dire, d’un ton qui ne souffre pas la réplique, « on prend celui-là, il part, il n’y a pas d’autres bus ! ».
Le voyage fut délicieux, la preuve : ni air conditionné frigorifiant, ni siège trop grand, ni musique Bollywood… L’Inde, la vraie, celle des bus d’Etat brinquebalants et remplis à ras bord de gens qui passeront tout le trajet debout, serrés comme des choux-fleur en boîte (le Gujarat est très végétarien, je te le rappelle).
La suite ? Tu y apprendras qu’en plus de ne pas me faire confiance, il vaut mieux aussi s’attendre au pire…
J'adore le titre.
Il me tarde de savoir ce que les autres ont subi.
Mais te rencontrer vaut sûrement tous les désagréments
@ Angélita : oui, je me suis dit qu'il valait mieux prévenir 🙂
Hihihi, la suite le dira...
J'aurai peur qu'un sac me tombent sur la tête moi 🙂
moi je veux bien voyager dans ces conditions avec toi si au passage on s'arrête pour s’empiffrer de nourriture calorique, peu importe ou (luxe ou pas luxe), tant que c'est bon! biz
@ Pimousse : ma Pimouuuuuuuuuuuuusse !!! Tu me manques, je pense souvent à toi !!!
Ouais, on ira s'empiffrer et bavarder, parce que c'est quand même le plus important (et on voyagera un peu entre les deux, hihihi !) !
tout pareil (manque et pensées).
J'ai totalement décroché des blogs alors je ne pense plus à venir te voir du coup (et c'est très mal).
La dernière fois on s'est ratée. J'espère qu'on pourra se voir la prochaine fois (même si je ne fais pas le rallye).
Gros bisous!
Je confirme. Faut se méfier 😉
Pimousse: faut se méfier AUSSI de la bouffe que la Moufette te propose. Parfois c'est tellement épicé que tu te demandes comment elle fait pour se régaler 😉
@ MaO : mouahah ! C'est pas vraaaaaaaai 😉 !
(pour le bus, je critique pas, je préfère l'air du dehors à la clim)
@ MaO : et puis au moins, on peut se pencher par la fenêtre et voir le contrôleur qui attend les passagers oubliés au routier au milieu du désert... 🙂
Moi je viens sans rien espérer donc en m'attendant à tout et je veux justement vivre tout ca! 😀
(Pis avec toi on va rire!)
@ Shaya : HIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!
On va faire une cure "a nail polish a day keeps the boulot away !", hihihi !
Mouhahahaha! Je viens d'exploser de rire!
Merci ma moufette!
@ Shaya : et c'est tellement vrai, tu ne trouves pas ? 🙂
tant que le bus ne chavire pas dans un ravin, je vois pas où est le problème 🙂
@ La Blonde : ah ça, c'est effectivement une autre question. Très souvent, le bus donne l'impression. Surtout dans les virages, surtout près d'un très grand ravin, et surtout quand des passagers sont juste accrochés à la porte, ouverte...
Je confirme, la moufette a bien tendance à ne t'avertir qu'à moitié de tous les dangers qui t'attendent! Mais en fait, c'est pas si grave, ça ne fait que rajouter du piment.
N'empêche que j'ai survécu à la vadrouille mouffetique au Gujarat, à Bombay, ds les montagnes du Maharastra (involontairement) et en Chine! Parfois, je me demande comment je fais pour être encore vivante!
@ Blogi : attends, je t'avais prévenue en Chine !!! Je t'avais dit "il y aura des soupes géantes trop bonnes, avec des raviolis gigantesques dedans, des brioches vapeur délicieuses et il faudra surtout surtout se méfier des boutiques de bêtises à acheter !!!". Ne dis pas que tu ne le savais pas... 🙂
On a déjà un bon roadbook ensemble ! Le Gujarat... ahhhh, le Gujarat... hihihi...
Shaya est prévenue ! ça va être Pékin Express : )
@ M1 : oh oui, et avec Shaya ça va être L'Île de Pékin de la Tentation Express. Au moins... 🙂
Cesse de me tenter, veux-tu ?
@ Nekkonezumi : môa ??? Mais je suis innoceeeeeente !!! Ou presque... un tout petit peu... quand même... 🙂
Pffff meme pas peur!les marches?ça me fera de la gym gratuite!les bus autochtones?la routine!Moi,chuis prete!!!!Par contre ne m'emmène jamais visiter un truc plein d'oiseaux,c'est tout.
Non sérieux ,tu seras encore en Inde dans deux trois ans?Le temps que notre Rajkumar reprenne du poil de la bete?