Le Vieux du Laos

Laos Vieil homme

Je garde un souvenir étrange du Laos.

Embrumée par les fumées des brûlis du mois de mars, harassée par le Cambodge intense, un décor de temples et de moines aux robes orange vif et le goût de baguettes plus savoureuses qu’en bien des endroits en France. Il y le son sourd des boules de pétanque tombant sur la terre sablonneuse et l’éclat blanc et rouge des bornes kilométriques rouges le long des routes. Le Laos, détendu et nonchalant, à la langue qui nasille et chante, loin de tout et de tous, et en filigrane un héritage qui surgit en des rappels inattendus.

Boire un café noir, fort, sucré. Le goût des bananes et des ananas d’Asie sur la langue. Un rickshaw passe de loin en loin, le calme règne sur les palmiers qui enfouissent de vert humide les toits pointus trempés dans l’or et le rouge des temples de Luang Prabang. Tu es loin.

Et soudain, le béret sur la tête d’un vieux Laotien.


HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)

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