J’ai regardé à travers les larmes décoller l’avion. J’y avais ma place, un but et un ailleurs. L’avion a décollé, sans moi. En me rendant à l’évidence j’ai rendu les armes. Plus de raison d’y monter mais toutes celles de le laisser disparaître.
A quoi sert d’accomplir un voyage si seul le néant t’accueille au bout.
Le froid a forci. Les larmes gèleront.
Le vent s’est levé. Les larmes sècheront.
J’ai passé les jours-de-là-bas avec ceux qui m’enlacent quand je me noie.
J’ai passé les jours-qui-devaient-être-doux agrippée aux mots et aux mains de ceux qui sont là. Les jours-évidents-devenus-une-montagne, de ceux-qui-disent-mais-ne-font-pas, je les ai passés avec ceux qui savent le chemin de la réalité.
On ne lutte pas contre ceux qui rêvent la vie, surtout quand on est de ceux qui vivent les rêves.
Le froid a forci. Les larmes gèleront.
Le vent s’est levé. Les larmes sècheront.
Un fil s’est cassé à mon poignet. Ce n’est pas un signe mais l’usure. Une des extrémités s’est trop de fois, trop longtemps dérobée. J’ai pourtant raccommodé la distance, rapiécé le temps.
Mais je n’ai rien pu contre le cisaillement des faux-fuyants.
Je suis de ceux qui pensent que les promesses engagent ceux qui les font. De ceux qui transforment les abysses en simples vallées, les sommets inaccessibles en simples collines. De ceux qui donnent confiance et lèvres à ceux qui font advenir les choses.
Le froid a forci.
Le vent s’est levé.
Quelle poignante tristesse se lit dans ces lignes... Je suis très touchée, je ne sais pas ce qu'il se passe dans ta vie, mais je me sens mélancolique à cette lecture, où les mots doux sont beaux...
@ Blanche de Castille : et parfois cela fait du bien de mettre ces mots tristes sur le papier, et de tourner la page.
Oui, écrire est très libérateur...
@ Blanche de Castille : d'où l'utilité de reprendre mon blog en ce moment !
Effectivement superbe texte très touchant... mais ça laisse présager des choses pas très drôles de ton côté. Grosses bises
@ David : merci... En fait, souvenir d'un moment difficile mais désormais passé.
J'espère que tu vas bien même si tes mots laissent transpirer un passage difficile ...
@ Isa : merci, et ça va... mieux !
Une pensee de Bangalore,
J'espere que l'on retrouvera vite ta verve et ton bonheur.
Antoine
@ Antoine : merci pour tes pensées. Oui, tout va revenir, plus indien, plus fou et plus moi que jamais 😉
Yes !!!!! Welcome back, tu nous a manque !!
@ Antoine : être là m'a manqué aussi 🙂
Après un si long silence, un message lourd de sens. J'espère que tu vas quand même bien même si ces mots laissent présager des moments difficiles vécus et à venir.
@ Angélita : oui, et seul le souvenir de ce moment difficile pouvait clore cette période de silence. C'est désormais passé, éloigné, apprivoisé.
Une pensée de Delhi...
Et plein de bonnes choses pour la suite...
Le meilleur est à venir, dit-on...
@ Soma : merci beaucoup. Oui, les nouvelles pages à écrire sont ce que l'on en fait, alors je retrousse mes manches 🙂
émue... très.
@ Nekkonezumi : je le sais, je le sens. Merci ma chère Nekkonezumi 🙂
Je pense à toi....
@ Delphine : merci beaucoup, cela fait du bien !
Je me disais il y a quelques jours :plus de nouvelles de CHOUYO.Mais que de tristesse ce jour ,Courage!
Je me disais la même chose ces derniers temps..
@ Blanche de Castille : deux mois sans bloguer, ça m'a manqué aussi !
@ Quenotte : je ferme une porte, j'espère laisser la tristesse derrière. Merci beaucoup pour tes pensées !
Écarter les bras, les refermer sur l'idée de toi, se dire que peut-être tu en ressentiras la caresse malgré la distance. Un câlin pour la tristesse. Un câlin pour le retour de tes mots. Un câlin pour un câlin.
@ Alizarine : merci, merci pour tes câlins, ils font du bien...
Juste plein de bisous...Et comme c'est une année d'anniversaire je double le plein de bisous pour unir ma force à la tienne et t'aider à tourner une page qui semble bien lourde...
@ Jelaipa : merci beaucoup, et venant de toi ça m'émeut encore plus, je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que tu me lis depuis si longtemps et que c'est la première fois que j'ai tellement besoin d'être soutenue... merci encore 🙂
un bisou.
@ Esme : merci beaucoup, vraiment. En plus je suis sûre qu'il y a un bout de meringue quelque part, ou une chouquette, qui me ferait du bien... 😉
pareil, un bisou
@ MaO : merci beaucoup, et on se le fera en vrai autour d'une crêpe (en tout bien tout honneur, la crêpe) 🙂
Les larmes doivent sécher,ce n'est pas encore la mousson!!!
Courage ,force et volonté à toi.Je t'envoie plein de tendresse et de soutien!
Je suis très heureuse de ton retour et impatiente de retrouver ta fantaisie!
Je t'embrasse!
@ Zaneema : merci beaucoup, et la fantaisie reviendra j'en suis sûre !
une porte,à Lyon,ouverte pour toi..une maison qui te sourit...La chaleur d'une famille...et derrière les nuages ,le ciel,immensement bleu,immensément pur....Un ciel qui touche les montagnes...Un ciel qui touche les étoiles...ce meme ciel qui guide les nomades et les marins...ET puis le vent.. Se laisser porter... accueillir...Avec toutl'amour que je te porte.
@ Marie : c'est intrusif et inapproprié.
ce n'était pas le but...Je pensais que tu recevais le mail et que tu le mettais ou pas sur ton blog.Dans tous les cas tu es la bienvenue à lyon quand tu veux.A bientot.je t'embrasse.Marie
It s the wind of changes baby ! Welcome back.
@ Patricia : merci... et ça fait du bien, tu le savais et tu avais raison.
Aucun mot ne me vient ! mais plaisir de te relire. Grosse bise ma chouyo.
@ Ckan : merci beaucoup ma chère Ckan ! Et parfois, pas de besoin de mots 🙂
Je reviens te lire et je tombe sur ce très bel article empreint de tristesse. J'espère donc que tout va mieux, et je t'embrasse.
Kahlan
@ Amy : oui, tout ira mieux en tout cas. Merci beaucoup, je t'embrasse aussi !
Je me dis, peut-être à tort, que si tu écris, c'est que tu vas (un peu) mieux. Ou alors c'est que je l'espère...
Mon mail, mes oreilles et mon coeur te restent ouverts, si tu le souhaites bien sûr.
@ Madame Kévin : c'est le cas, je suis... libérée désormais. Ce moment a eu lieu il y a plus d'un mois, j'ai pu l'écrire, l'exorciser et je le range progressivement dans la catégorie souvenirs qui doivent resurgir pour ne pas oublier de se protéger toujours soi avant l'autre...
Merci, sincèrement.
Et ben ... 'tain quoi !
Ma petite maison sur mon île de Formose est grande ouverte pour toi, welcome anytime, guest room ready, really 😉
Tcho Chouyo 🙂
@ Cedric : merci beaucoup, réellement, sincèrement. Cela me va droit au coeur comme j'aimerais filer droit vers Formose, aller manger une soupe de nouilles au boeuf (pimentée) dans la meilleure cantine de ta ville et passer à autre chose... Merci Cédric.
Bienheureux de te savoir saine et sauve, c'est qu'on s'inquietait, semble-t-il pas pour rien.
Content que tu sois de retour sur la voie !