La plupart des échafaudages en Inde sont en bambous.
Comme dans le reste de l’Asie d’ailleurs.
Pour repeindre, nettoyer, reconstruire, rafistoler. Le bambou ne coûte pas grand-chose, pousse vite et facilement. Et surtout, il plie. Mais ne rompt pas.
Alors sous le vent, les embruns et la pluie, il reste le matériau idéal pour grimper dessus, s’y accrocher et repeindre, nettoyer, un sourire aux lèvres et des dizaines de mètres au-dessus du sol. Pieds nus et sans aucune sécurité, aucune corde pour s’assurer, aucun casque. Car eux aussi, sans doute, plient. Mais ne rompent pas…
Moi j’aime la corde rousse et rêche comme du crin, que l’on tord et assure telle une drisse au mât d’un sampan, les mains calleuses et pieds durcis, agiles et solides, qui agrippent, s’accrochent, confortent la position. Et une histoire entière de la peinture en pointillisme sur le kaki de l’Inde.
Trois matelots. Qui regardent vers le large, ma Baie d’Oman et la mer d’Arabie, virevoltant sur les mâts de misaine et d’artimon, passant du bout-dehors au petit hunier, hissant la grand voile et voguant vers un large toujours plus large…
Larguez les amarres, moussaillons…
Note : j’aurais pu pour les deux dernières photos choisir une illustration musicale. J’y ai pensé. Longuement… quelque chose entre YMCA et « dix-huit noeuds quatre cents tonneaux… » . Il y a dans tous les cas quelque chose à tenter avec San Francisco…
Tu es montée là haut pour prendre de telles photos ? Je te laisse et leur laisse la place
@ Angélita : non, non, c'est sur la terrasse !
Même question qu'Angélita: tu fais quoi la-haut? Avec quelles chaussures, car quand même pas pieds nus? Ou alors faut qu'on se cotise!
@ Jelaiap : hihihi ! En fait, si j'étais montée là-haut, j'y serais réellement allée pieds nus, plutôt qu'avec des sandales ou des tongues, moins de risques de glisser je pense 🙂
Vous z'inquiétez pas pour Chouyo, elle est juste sur la terrasse du club en train de boire un fresh lime soda! (et de prendre les ouvriers en photo)
Hanhan! Elle voulait nous faire croire qu'elle montait en haut des gratte-ciels!
@ Blogi : ahhhhh, toi tu m'as démasquée !!! 😉
C'est un fameux trois mâââât !!!!
(Je l'ai eu toute la journée dans la tête à cause de toi)
@ Shaya : nan, sérieusement, tu l'as eu combien de jours dans la tête ? Hihihi...
Mouahahaha, Chouyo, poète du bambou : )
C'est le matériau idéal, j'en doute pas, mais l'essentiel c'est de ne pas se louper ; )
Ps : tu penses que les ouvriers connaissent Bambou de Chamfort? ; )
@ M1 : oui 😉
Les échafaudages ont l'air de réellement tenir, c'est ça le plus étonnant !
Hmmm, je ne pense pas mais ils fredonnaient quelque chose je crois 😉
Mais c'est quoi cette nouvelle bannière??! : )
@ M1 : un reflet de mon humeur ? 🙂
En outre, je suppose qu'il leur arrive de pratiquer l'exercice beaucoup plus haut !!
@ Isa : oui ! Absolument... et sans prendre plus de précautions ou s'assurer de manière plus sécurisée...
Mais ils vont Boucher la vue !!!!
@ patricia : non, heureusement ! C'était un échafaudage temporaire, mais il est arrivé qu'ils mettent des bâches pendant deux semaines...
Ouh, vilaine qui me colle Hugues Auffray dans le crâne... et un peu le vertige, en prime 🙂
@ Nekkonezumi : oups, désolée ! Hihihi 🙂