[Et si avec ça, je ne suis pas conspuée par tous les internautes indiens, les zélotes gandhistes francophones ou les indo-illuminés…]
Ah ben oui, il fait beaucoup stratège de sang-froid comme ça que
l’image du frêle petit grand-père qui le représente d’habitude…
Alors Gandhi et l’Inde, c’est un peu l’histoire d’une apothéose au sens propre : où comment l’image d’un homme a été, à partir de ses actes et de son oeuvre incontournables dans l’histoire de l’Inde, façonnée pour devenir un mythe, une icône, un dieu. Car le discours qui entoure Gandhiji en Inde est résolument religieux. Et comme tout discours religieux, il y a simplification, occultation, manipulation.
On passe à la trappe la réalité de son discours quant aux castes, quant au progrès rural, quant au conservatisme fondamental qui sous-tend ses idéaux pour en faire l’homme providentiel qui a porté un pays entier, tout seul dirait-on, vers l’indépendance. On passe à la trappe ses stratégies, ses retraits opportunistes et la Realpolitik qu’il savait utiliser au meilleur moment. On tâche de faire oublier que Mohandas Gandhi, surnommé la « grande âme » (Mahatma) dans ce pays avide de ferveur et de figures paternelles, était avant tout et surtout un homme politique, excellent dans sa partie, un homme tout court.
Que cette figure recréée ait donné du coeur aux foules indiennes, j’en suis témoin chaque jour : il fallait faire advenir l’Inde indépendante, et quoi de mieux que la figure d’un martyr aux nobles idées pour créer et consolider un consensus national absolument inexistant ? Mais le sanctifier à ce point, c’était faire le choix d’une lecture univoque, et qui continue avec le jeu sur l’homonymie avec l’actuelle « famille régnante »(quoique Indira, Sanjay, Rajiv, Sonia, Rahul et Priyanka n’aient rien à voir avec Mohandas « Mahatma » Gandhi) : le nom de Gandhi est l’opium du peuple indien…
Toujours est-il que ce personnage, qui fait grésiller mon esprit critique à chaque fois qu’on l’évoque, rencontre un de mes sujets indiens favoris, la frustration sexuelle ambiante dans un livre récent : Gandhi, Naked Ambition. Car voici qu’un Britisher (nom attribué aux Britanniques, très couramment utilisé dans les journaux pour désigner avec mépris les anciens colons) dévoile l’alcôve du « saint » à travers ses propres écrits, ses pratiques et ses relations avec ses proches.
Une obsession s’y fait jour. Le sexe. La sexualité. Le sperme. La femme nue. Le corps. Les fantasmes. L’assouvissement du besoin. Tout ceci contenu, maintenu, réprimé dans sa concrétisation mais largement étalé, proclamé dans les écrits et les actes : une angoisse réelle étreint Gandhi tout au long de sa vie quant à ses besoins sexuels, qu’il pense débridés, et qu’il tente de subjuguer à sa manière par… la tentation !
Je conclus une chose de cette vie sexuelle désexuée-et-obsédée-par-le-sexe de Gandhi : et bien, un peu comme beaucoup d’hommes en Inde, non ? On ne parle que de sexe, on ne pense qu’à ça, parce que l’on ne peut (pas marié, pas de maîtresse, pas de petite voisine à aller tripoter…) ou que l’on ne veut (femme rebutante ou maîtresse castratrice…) passer à l’acte. L’obsession par excellence ?
Et l’accueil du livre dans la presse indienne ? Assez drôle. L’article de Mail Today (journal qui brille par la qualité sans faille et sans partialité de ses articles, mouahahahaha ! Mais, tu me diras, la presse indienne est vraiment catastrophique, alors bon…) est ambivalent : il décrit dans les moindres détails, de manière presque avide, ces pratiques qu’exhume Jad Adams des archives gandhiennes (par exemple interdire l’acte sexuel aux couples de son ashram mais demander aux épouses de dormir nues avec lui, tout comme à ses petites nièces et aux femmes qui l’entouraient) tout en minimisant la recherche de l’auteur, du genre on-le-savait et puis il-exagère (évoquant une comparaison avec le gourou Jim Jones en une unique mention dont je doute…), et l’article se clôt sur le fait que ses très jeunes nièces qui l’adulaient et qu’il conviait nues dans son lit se trouvaient à ses côtés lors de son assassinat : je traduis, donc en gros, quoiqu’il leur est fait, elles n’ont pas semblé s’en plaindre.
Open (d’habitude pas trop mal) propose une interview sans aucun intérêt. L’article de Mid Day, en revanche, vaut son pesant d’amandes (c’est la saison) pour les commentaires : je vous conseille de lire celui de « garyofcourse », qui évoque un « lavage de cerveau pro-Gandhi » mais en accusant un obscur complot islamo-congresso-gandhien : un délice. Le petit petit-fils de Gandhi, lui, met l’accent sur le fait que, comme d’habitude, les Occidentaux ne peuvent pas comprendre… Le sexe en Inde n’a pas la même signification qu’en Occident, c’est bien connu (OSHO et consorts l’ont bien compris : le sexe, surtout avec des jeunes filles, n’est qu’une expérience de recherche spirituelle…). C’est finalement l’interview du Times of India qui est un peu plus intéressante (fait plutôt rare).
Je verrai donc à la sortie du livre en Inde, si les censeurs ne sont pas passés par là avant… Tiens, une idée : je vais à Londres dans un mois, je pourrais acheter l’original et le comparer à la publication en Inde ? Est-ce que, comme dans le film La Reine Margot vendu en Inde, certaines scènes auront disparu ??? Héhéhé… Mais comme les révélations de « saints » et de « saintes » ayant eu des histoires intimes scabreuses, dans la réalité ou leurs pensées, sont très à la mode, je ne sais pas si au final je vais y apprendre grand-chose…
Je vous laisse, Tac m’attend…
Oh ? Oh ??? Rôôôôôôôôôôô…
Konârak (Orissa), encore et toujours.
Note : également, un article du Monde et de The Independent.
Effectivement, j'ai entendu ce que tu expliques à la radio.
@ Le Journal de Chrys : ah, ils en ont parlé ? Je pense que le sujet est assez médiatique en fait, et que l'on va axer beaucoup sur le côté "sexe" plus que sur l'aspect "homme politique comme les autres, donc avec des parts méconnues".
J'ai appris au fil du temps que les génies ou les grand hommes peuvent être de parfaits salopards dans d'autres domaines que celui où ils brillent.
Nombre de génies sont des ordures dans leur vie privée par exemple.
Ce qui est plus où moins explicable : un don hors norme entraîne un égo hors norme et donc un comportement hors norme.
C'est explicable mais pas acceptable.
Il faut donc souvent séparer l'admiration qu'on peut porter à un génie et le jugement qu'on peut porter sur l'homme.
@ Manu : oui, et c'est quelque chose qui est parfois très difficile à faire, surtout quand la proximité temporelle est encore réduite (finalement, c'était il y a moins de cent ans). Sauf pour l'Omnicolas, mais c'est parce qu'il n'a pas été très discret 😉 !
Mouahahahah ! EXCELLENT titre la moufette !
Mais oui ! Ce bon vieux "Bapu" est finalement un queutard, un plus gros vicelard que Bill Clinton ! C'est un mec futé, il a bien compris l'inde et baisé la gueule à tous les indiens avec un cinéma spitituel à la con !)
Finalement j'adore ce mec : )
@ M1 : le truc qui me fascine vraiment, c'est la tentation qu'il se serait imposée et qu'il a apparemment dépeinte comme un acte de contrition (ou d'attrition, là, je m'interroge) : "je sais que je suis faillible donc pour l'être moins ou bien pour me faire payer le fait de l'être, je me soumets à la tentation" (en fait, c'est l'Île de la Tentation...).
Les interviews de l'auteur sont d'ailleurs assez drôles, il dit notamment que Gandhi n'a jamais forcé personne, mais ajoute ensuite que de toute manière, personne ne lui aurait refusé quoi que ce soit...
Bah, est-ce vraiment pire que chez nous, où pendant bien longtemps la seule façon de canaliser l'activité sexuelle a été de la cantonner à une relation mari et femme, et de taxer tous les extras de péchés mortels qui pouvaient mener en enfer ? Et d'essayer de faire croire que les activités solitaires pouvaient rendre sourd ?
@ Nekkonezumi : en fait, je pense que pour tout le monde, ce n'est qu'une confirmation que les hommes politiques sont des hommes comme les autres (avec un peu plus de pouvoir et de force de conviction et de gens prêts à tout pour eux). Mais là, il y a une dimension encore plus intéressante : on n'est pas dans le cadre d'un homme politique lambda trompant sa femme, mais dans celui du "Père de la Nation" indienne qui tente de gérer ses pulsions. Et de manière plutôt inédite !
j'ai lu un truc kèkpart sur ce bouquin... ça parlait du fait qu'il voulait garder son sperme DEDANS pour conserver son énergie (ou un truc du genre...): intérêt moyen en ce qui me concerne. Par contre, avec ChériChéri, on avait vu un 52' estampillé BBC sur sa période anglaise ... c'était vachement intéressant!
@ Daydreamer : cela ressemble un peu à la vieille théorie des humeurs, et le sperme contenu (dedans, effectivement) dynamiserait le corps et l'esprit. Je ne sais pas trop : il faudrait étudier et voir si un homme est plus créatif, intelligent et profond avant ou après avoir éjaculé...
Ah oui, cela devait être intéressant (je vais essayer de le retrouver : au cas où, si tu te souviens du titre, dis-le moi !) !
je ne connais pas assez la vie de Gandhi pour pouvoir un avis intéressant sur la question mais à chaque fois qu'il y a mythe autour d'un homme, il faut se méfier, garder l'esprit critique et gratter un peu la surface...pas forcément pour trouver un salopard mais un homme avec ses faiblesses et ses défauts..
@ Chocoladdict : c'est exactement ça, il y a des déformations qui occulte certains aspects des grands hommes. Et comme tu le dis, la question n'est pas de dire qu'ils sont des salopards, mais juste de rappeler à tous qu'ils sont des hommes.
Pas vraiment d'accord avec son image de "mythe, d'icone, de dieu". Si c'est bien le cas en France, j'ai ete surpris en Inde d'avoir beaucoup d'amis pour qui Gandhiji representait surtout l'echec de la separation de l'Inde, du Pakistan et du Bangladesh.
Pour son cote non-violence, eux se referent plutot aux valleureux guerriers qui ont boute les britons en dehors de l'Inde, dont le role est bien meconnu en France...
@ Djoh : je vois tout à fait ce dont tu parles. Tout dépend de qui l'on parle : quel âge, quelle classe sociale, quelle religion. Pour beaucoup d'Indiens cultivés, c'est Nehru qui est LE grand homme politique et la non-violence un concept politiquement bien pratique pour l'avant et l'après... Malheureusement, les manuels scolaires et les médias dans leur majorité continuent de dessiner une image bien lisse de Gandhi.
Comme partout (ce n'est absolument pas spécifique à l'Inde, bien sûr), ceux qui ont eu la possibilité et la chance de creuser un peu plus n'ont pas d'image divinisée de leurs hommes politiques. Mais à chaque statue de Gandhi vue dans les campagnes, les petites villes reculées du fin fond de l'Inde, il y avait des fleurs, des banderoles, et l'on sent la révérence quand le nom "Gandhiji" est prononcé ; enfin, une des fêtes nationales lui est consacrée, et non à Nehru ou "aux artisans de l'Indépendance" de manière générale par exemple.
C'est vrai.
Et je sur-valide l'expression indo-illuminés, apres une courte experience sur voyage-forum. Incroyable.
@ Djoh : ohlalalala, oui ! Hihihi, je crois que parfois on lit des commentaires, des questions pour le moins... euhhhh... étonnants ! Ce qui m'agace le plus en fait, ce ne sont pas les questions des gens qui s'interrogent avant de venir en Inde (nous nous sommes posé les mêmes ou presque), ce sont les réponses des Indo-illuminés (qui sont en Inde, qui y sont allés ou, pire, qui n'y sont jamais allés...) parce qu'ils induisent en erreur les gens. Tu étais intervenant ou tu as été modérateur du forum ? Parce que j'imagine que les modérateurs sur l'Inde doivent voir de jolies choses, hahahaha !
J'ai rencontré aussi, toi aussi je pense, des gens s'indo-illuminisant progressivement, perdant leur esprit critique et gobant tout ; là, j'ai eu peur.
Dis, tu es où en ce moment ?
Tu sais que je dois toujours répondre à ton mail ??? Je suis vraiment désolée, les derniers mois ont été un peu bousculés !
Je connais un spécialiste de la non violence qui m'a expliqué que les non violents étaient souvent de grands baiseurs : il faut bien que les pulsions s'expriment d'une manière ou d'une autre...
@ Madame Kévin : c'est vrai ??? Mouahahahahah, c'est génial ! Hihihi...
Très intéressant. Ça me fait penser à la relation que Freud entretenait également avec le sexe...
A part ça, ça ressemble fort à l'idéalisation de personnage de Che Guevara, également. Enfin, pour ce que j'en connais, bien sûr.;)
@ Kahlan : tu as absolument raison, une icône romantique et populaire (ailleurs qu'à Cuba : le culte cubain du Che étant un tout petit imposé par le pouvoir...) et qui a quand même été surnommé "el carnicerito", le "petit boucher" ! Les grands hommes sont idéalisés pour correspondre à une idée majeure, une vision unique ; toutes proportions gardées, bien sûr, dans le sens où Gandhi n'a pas de sang sur les mains (je pense...).
Gandhi avait évidemment un coté obscur, comme nous tous, mais encore plus, lui, il était guju !
@ Patricia : absolument, hihihi ! Le fameux côté guju de la force...
On devrait traduire Gandhi en Yoda : je pense que ce serait faire oeuvre utile.
nan, yoda, il n'a pas de coté obscur, mais c'est bien le seul.
@ Patricia : donc Gandhi, c'est Dark Gandhi en fait ???
Il est devenu assez courant de nos jours d'éclabousser la vie de grands hommes, d'hommes populaires par le biais du "sex scandal" et ça plaît énormément! Faut-il vraiment jouer le jeu de ces soi-disant auteurs ou journalistes pour effacer d'un revers de la main ce que ces hommes-là ont accompli dans leur vie? En Inde, Gandhi n'est pas un saint mais un homme au parcours exceptionnel qui a su fédérer des Indiens du nord au sud dans la non violence afin que l'Inde retrouve sa dignité.On ne le nomme pas guruji mais bapu (papa, avec tout ce qu'il y a de plus humain). Quelque soit la teneur du livre, il est évident que c'était plus pour porter atteinte à cette dignité-là, surtout venant d'un British! Non, les Indiens ne l'admirent pas pour son abstinence, mais pour sa volonté inconditionnelle de libérer l'Inde du joug britannique par la non violence, par sa sagesse. Apparemment, les Européens ont encore du mal à digérer tout ça, d'où ce défoulement verbal en son encontre.En tous cas, il en faut bien plus que ça pour discréditer un homme comme Gandhi aux yeux des Indiens. Chouyo, je garde toujours cette même impression de manque d'impartialité de ta part.C'est bien dommage!Ne reste pas dans ton monde Chouyo.
A nouveau chère Astia, tu lis trop vite en plus de lire mal.
Je te suggère donc d’apprendre à lire un texte sans tes propres a-priori, ensuite d’aller lire les articles que je mentionne dans ce qui est une revue de presse (où les journalistes indiens vivant en Inde s’avèrent beaucoup moins « impartiaux » que tu ne l’es, bravo à toi vraiment d’être si neutre (n’oublions pas que des préjugés peuvent être négatifs mais aussi positifs, et que si certains voient effectivement l’Inde de manière toujours négative, d’autres se complaisent à ne la voir que très positivement (les indo-illuminés…) quoi qu’il s’y passe, la fameuse Inde éternelle et magique… Et même des Indiens chaque jour écornent ou réfléchissent à l’image de Gandhi)) puis, de lire le livre lui-même : nous aurons enfin l’immense plaisir de savoir ce qu’il en est du point de vue de quelqu’un qui n’a absolument aucun a priori sur l’Inde et Gandhi et consorts. J’ai hâte.
Puisque tu fais semblant de t'y connaitre on va en parler dans les détail Astia : laisse moi te dire que tu débarques totalement : par sa "non-violence", Ghandi avait laissé émerger l'islam le plus fondamentaliste et il s'en foutait, il s'est tout simplement trompé d'ennemi ! Les britanniques allaient quitter l'Inde, c'était une promesse faite à l'administration américaine !
Les britanniques étaient ni plus ni moins un fond de commerce pour Ghandi, qui est le père.. du marketing politique !
Et puis tient, parlons de cet être exceptionnel qui envoie une lettre à Hitler lui disant que son entreprise serait plus "noble" s'il la poursuivait sans violence?
Dis-donc, tu dis à Chouyo de ne pas "rester dans son monde", mais t'as vu un peu la plongée que tu fais dans le tient les yeux fermés?? "surtout venant d’un British!" "Apparemment, les Européens ont encore du mal à digérer tout ça" m'est d'avis que tu es restée bloquée dans les années 40 ! bon réveil !
http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EEVpFZAyFkOeqoVce.T.shtml
@ Astia : tu as bien raison, ce lien se passe de commentaires...
Et si c'est le grand et honoré Koenraad Elst qui l'écrit, en plus dans le si réputé et odoriférant Vox NR, je ne puis que m'incliner ! C'est vrai, disons les choses telles qu'elles sont : ce livre sur Gandhi a été commis par un complot néo-judéo-communiste à la solde de l'impérialisme américain qui est lui-même soutenu par les grands financiers wahabites.
Comme à l'habitude, bravo : toujours autant de capacité d'analyse, d'esprit critique, de réflexion et de finesse. On en redemanderait presque !
Et hop, un point Godwin !
Tu es une hindoue suprématiste? : )
hahaha! ce n'est pas parce que ce lien contredit la thèse de M1 que j'ai laissé un quelconque commentaire élogieux à l'article de K.E! ;)A toute thèse, antithèse; synthèse : gardons l'esprit critique, en effet 😉 Bien à vous.
@ Astia : mais oui, où avais-je l'esprit ? Je suis toute mystifiée, tu m'as bien eue, bravo !
[…] Gandhi, le film à regarder pour nous qui habitons l’état qui l’a vu naitre. Cela permet d’avoir un bon aperçu de sa vie, ce qu’il a fait pour l’Inde et dans quelles conditions. C’est un film à voir avant d’aller visiter son ashram (à quelques km de chez nous). Il a presque un statut de dieu aujourd’hui, il est sur tous les billets, toutes les villes ont des routes/rond points/aéroports à son nom, mon ONG est d’inspiration gandhienne, il y a des écoles d’économie gandhienne, bref il rythme encore le quotidien de l’Inde et c’est important d’en savoir plus sur le personnage quand on vit ici. J’ai lu un article très intéressant dernièrement sur le blog de Chouyo sur le statut de Gandhi en Inde et le livre qui est sorti il y a quelques temps sur son côté un peu caché, à lire ici. […]