Un jour, j’ai eu le vertige.
Un jour, rien qu’un seul.
Pour tout te dire, j’ai gambadé pendant presque dix-huit ans dans les montagnes, côtoyant un ravin de 500m de dénivelé deux fois par jour, sans rambarde de sécurité parfois, pour aller au lycée. J’ai maraudé dans les remparts de Vauban, bu un cocktail dans un bar au 71ème étage avec vue plongeante sur Singapour, j’ai dormi en haut du chemin de l’Inca et admiré l’étonnant projet urbain de Brasilia du haut de la tour de télévision. J’ai admiré les vestiges de Chichen Itza du haut de la pyramide d’El Castillo et la baie de Hongkong depuis la terrasse à pic du Pic Victoria.
De vertige point.
Sauf le 10 mars 2007.
C’était là :
Oui, Angkor Vat. Quitte à avoir le vertige, autant l’avoir dans un lieu qui a la classe.
Je t’explique : ce temple est construit de telle manière qu’on accède au sanctuaire central dédié à Vishnou (là, au milieu, tu vois ?) par une succession d’enceintes ; la dernière plateforme est atteinte après des escaliers dont la pente est, comment dire… très raide. Très très très raide : une inclinaison à 70°.
Juge un peu :
Il fait alors extrêmement chaud, le soleil a tapé toute la journée sur les pierres et comme tu dois nécessairement t’agripper aux marches pour monter, tu te brûles. Le soleil tape aussi sur toi, tandis que le brouhaha de centaines de touristes t’entoure (quelques endroits sont réellement bondés à Angkor).
Bien sûr, les marches sont minuscules et il faut se mettre soit sur la pointe des pieds soit les pieds sur le côté : portant des tongues, je peux les enlever pour m’assurer une meilleure prise (c’est mon côté simiesque, et puis de toute manière, je suis toujours pieds nus).
Je monte. Arrivée aux trois-quarts, je sens quelque chose poindre, m’étreindre et croître. J’arrive à la terrasse supérieure, Tac et une amie qui vadrouille avec nous cette fois-là aussi. Nous admirons les sculptures, les cinq tours, le panorama. Mais je n’en profite qu’à moitié : le malaise grandit.
Progressivement, je me rapproche de la cour centrale. Je m’y cantonne. Chaque côté comporte un escalier menant à la terrasse inférieure mais je sais déjà : si je m’approche du bord, ne serait-ce que pour regarder, je me jetterai dans le vide.
Je le sais.
Impossible de bouger. Mon amie a habituellement le vertige, sa crainte s’est-elle étendue à moi ? Ma crainte renforce-t-elle la sienne ? Je ne peux même pas prêter attention à elle tant la vague de panique m’envahit : je ne pourrai pas descendre, c’est impossible. Je ne vois plus que la cour centrale où je ne tiens même plus debout et le vide qui l’entoure ; je dois m’accroupir.
Tac me calme, m’invite à m’asseoir et à me rapprocher lentement du haut de l’escalier : pour m’aider, il le fait lui-même. Mais l’à-pic est tel, que le voyant approcher du bord et donc du vide (l’escalier plonge littéralement), je sais qu’il va tomber. Toute raison m’a quitté, je préfèrerais en finir tout de suite.
Cela m’a semblé durer des heures, cela n’a duré que quelques minutes sans doute. Assise, j’ai pris une respiration profonde et tâché de coller chaque partie de mon corps à la pierre chaude ; agrippée de toutes mes forces aux pierres, plus fraîches de ce côté situé à l’ombre, mes pieds se sont glissé centimètre après centimètre vers l’escalier, puis les fesses posées sur une marche, le dos collé à la paroi, j’ai fait face au vide : il m’était impensable de lui tourner le dos, de ne pas affronter la chute que je voyais inévitable. Tac, en bas, m’encourageait. Je crois que tout mon être tremblait, mais à l’intérieur seulement, tant j’étais figée et ne bougeait que par millimètre.
A une allure d’escargot j’ai rampé sur le dos, si c’est possible, d’une marche à l’autre, la panique ressurgissant aux moments où je croyais justement l’avoir vaincue parce que j’avais réussi à descendre trois ou quatre marches d’affilée.
J’ai mis le pied sur la plateforme inférieure, me suis redressée. J’ai regardé mon amie descendre l’escalier, lentement, sur les fesses. Et là, je me suis dit « Plus jamais ça ».
Plus jamais je ne serai dépendante à ce point, plus jamais ma peur sera telle que j’en perdrai mes moyens et me mettrai en danger. Plus jamais.
Je n’ai plus jamais eu le vertige depuis.
Eh bien, cette sensation je la connais et plus souvent que tu ne le crois.
Lors d'une arrivée à l'aéroport à Paris, ils avaient atterri très loin et donc, on a descendu la passerelle. Lorsque je me suis retrouvée en haut de cette fichue passerelle et le vide en bas a fait que j'ai mis plusieurs minutes à pouvoir descendre. J'ai cru que je ne pourrais pas.
Autre sensation et il y en a plein d'autres, me promener sur un port avec l'eau de chaque côté, je ne peux pas, il faut que je sois bien au milieu car mes yeux sont attirés irrésistiblement par le mouvement de l'eau. Je n'ai jamais pu mettre les pieds sur un bateau non plus et je n'ai jamais essayé car déjà il faudrait que j'arrive à y grimper.
@ Angélita : ohlalala, effectivement, c'est du vrai vertige ! Cela ne doit pas être facile... Cela t'arrive également à la maison, sur une chaise ou un escabeau ?
Classe en effet comme endroit, je ne savais pas qu'il y avait des escaliers étaient si raides à Angkor!
Une crise d'angoisse ou de vertige ne prévient pas, ça m'est arrivé une seule fois dans ma vie, alors que de vertige je n'avais jamais eu: en haut d'une montagne qu'il fallait descendre à ski et pas autrement, et moi en haut de cette montagne en train de pleurer sans pouvoir bouger devant cette immensité blanche. Pas de cellule psychologique en haut d'une montagne tu penses. J'ai jamais compris pourquoi d'un coup je me suis retrouvée bêtement tétanisée comme ça, le fait est que finalement, quand t'es en haut de quelque chose, faut quand même penser à descendre un jour, mais c'est difficile quand on est pris de panique!
@ Spike : moi non plus, en plus après une journée de visites bien fatigantes (chaleur, poussière et sites), tu ne t'attends pas à devoir escalader...
Oui, voilà, c'est exactement ça : dans un lieu qui a priori ne pose pas de problème, tu es pris d'une panique. C'est fou quand même ! Tu es descendue petit à petit, sur les fesses ou tu as réussi à skier ?
Ben tout pareil à Chichen Itza, mais en moins haut, au bout de 10 marches (je sais je les ai compté pour me donner du courage), j'avais des gouttes de sueur qui coulaient, le coeur qui palpitait, totalement tétanisée, j'ai mis un temps fou à redescendre ces marches sur le dos cramponnée à la corde (dont j'étais persuadée qu'elle allait lacher). C'est dingue ce que tu deviens dans ces moments là.
@ Firemaman : il faut dire que la montée est raide (et la corde a l'air assez usée, en fait, je comprends que tu avais peur qu'elle lâche !) ! Une fois redescendu, c'est parti d'un coup ou bien tu ne te sentais toujours pas bien ?
C'est drôle, j'ai eu exactement le même ressenti à Angkor Wat !
En voyant les cambodgiennes monter ça avec une facilité déconcertante, et le bébé dans leurs bras, j'ai cru pouvoir y arriver, fastoche ! Mais arrivée à mi-hauteur, j'ai eu le malheur de regarder en bas. Je n'ai pas pu continuer l'ascension. Je n'arrivais pas à descendre non plus. Le pire du pire pour moi a été cette descente, à taton, ventre collé à la paroi (et non de dos comme toi : bordel comment t'as fait ? J'aurais sauté à tout moment à ta place)
Une fois le pied sur la terre ferme, j'ai tremblé à n'en plus finir. Puis c'est passé.
@ Melibu : aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, alors c'est l'endroit !!!
Il faut dire que les escaliers sont quand même très pentus, tu es d'accord ? Je pense aussi que la chaleur n'aide pas : moi, au moins, j'étais sur la terrasse, je pouvais me mettre un peu à l'ombre, mais toi au milieu de l'escalier, tu as du rester tétanisée sous le soleil, aïe !!! Et tu avais déjà eu ce genre de panique avant, ou tu en as eu après, ou ce n'est arrivé que cette fois-là ?
La chaleur, je l'ai même pas sentie, je sentais plus rien à ce moment là ! On dirait pas comme ça mais oui, c'était hyyyyper pentu et surtout les marches étaient minuscules (et ce sont des ruines, précisons le...)
Sinon je n'ai jamais eu le vertige avant mais je l'ai eu une autre fois (et là j'ai honte de le raconter) en faisant de l'accrobranche... on commence à monter l'échelle pour aller dans le premier arbre et là... argh, bloquée en plein milieu, tétanisée, pareil qu'à Angkor Wat. J'ai pas continué, je suis redescendue. Honte à moi, y avait des gamins de 5 ans qui le faisaient.
@ Melibu : Tac a deja fait de l'accrobranche et m'a dit que meme sans avoir le vertige c'est vraiment impressionnant !
Je renouvelle ma demande d'hébergement au long cours, si Tac veut une seconde épouse docile (enfin parfois) et toussa... je veux aller vivre en Asie quoi zut à la fin ! Mutez moi à la CPAM de Bonbay ou de Pékin, faites quelque chose !!!!!
@ Océane : j'en ai parlé à Tac hier soir, et il m'a dit que tu lui envoies ton CV... Imagine, n'importe qui aurait dit "'qu'elle m'envoie sa photo", mais Tac veut ton CV, hihihi !
Ah oui, je connais ça aussi! dans mon cas, ça empire avec les années. Traverser un pont devient une épreuve!
@ Sophie L : aïe, cela ne doit pas être facile ! Pour ma part, plus rien depuis ce jour-là, c'était donc bien une crise.
Ta eu le vertige, mais tu as vu Angkor ! Ce qui est plus qu'une maigre consolation !
@ Zalapabelle : oui, c'est vrai ! Peut-être est-ce cette pensée qui a fait que je suis parvenue à descendre : "ah non, il me reste encore 520 000 temples et palais à voir !", hihihi !
Ton récit donne des sueurs froides : parce que c'est une situation qui aurait pu être très dangereuse pour toi. Et il ne s'agit pas de vertige, il s'agit d'une crise d'acrophobie, ce qui s'est passsé c'est que tu as psychologiquement anticipé ta crise d'angoisse lié au vertige et ça t'a fait paniqué. Dans ces conditions, Tac aurait du se porter à côté de toi, mettre sa main sur tes yeux et guider ta descente, ça prend du temps, mais c'est la seule chose à faire.
Bin sinon on se le fait quand Pekin Express? : )
Désolée, je vais dire une bêtise hein... mais en gros, Tac aurait du faire comme Rhett Buttler dans Autant en emporte le vent, quand le cheval ne veut plus avancer dans les flammes, cette sale bête, du coup, Rhett lui balance un foulard sur les yeux et là, il repart!
(mais nan Chouyo, je te compare pas à un canasson enfin!!)
@ Spike : ouaaaaaais, genre va raconter ça à Tac, il n'attendra plus qu'une chose, l'occasion de me faire ça !!! Tac... Rhett Butler... hmmmmm...
Mouahahah ! Tac lui mettra le foulard et les menottes ; )
@ M1 : c'est un nouveau genre de tourisme...
@ M1 : tu as raison !!! Comme je voulais "me jeter" dans le vide, l'attrait irrésistible, j'ai pensé que c'était du vertige ! C'est mon côté Kim Novak... Mais en fait, non, je me suis trompée : c'était de l'acrophobie, j'étais agrippée physiquement et mentalement en haut de quelque chose !!! Je le dirai à Tac, au cas où cela me reprenne, qu'il faut masquer la personne prise de panique (et moi, je le saurais au cas où : j'ai déjà aidé une amie tétanisée sur un pont suspendu, à vélo, mais juste en le tenant et en l'accompagnant pour la traversée ; nous allions aux aurores visiter des temples khmers thaïlandais. Tu penses que les Khmers y sont pour quelque chose ? Hihihi !).
Pour le Pékin Express, c'est quand tu veux ! L'Asie centrale depuis Kashgar me tente bien... Ou alors retourner au Xinjiang (une province vraiment étonnante) et "descendre" vers le Qinghai, le Tibet, puis le Yunnan pour emprunter ensuite le Mekong entre les deux frontières Thaïlande-Laos et aller faire du shopping à Bangkok (tout ça pour ça ? Ben oui, ça se mérite !). Ou alors... le Bangladesh. Mais ce sera moins shopping, ça c'est sûr !
C'est ça le véritable danger de la crise d'acrophobie, c'est qu'elle développe des envies "d'en finir" ! C'est une peur panique qu'il faut prendre très au sérieux, si l'endroit est dangereux, vaut mieux masquer les yeux de la personne, la mettre à l'horizontale si possible et appeler les secours !
Pour Pékin Express, j'ai une meilleure idée : tu le feras avec Lindsay Lohan ; )
@ M1 : quand tu dis "a l'horizontale", c'est pour des histoires de bagatelles 😉 ?
Mais tu penses qu'a ça??? : )
Remarque, ça serait bien de porter une culotte dans ce genre de situation, histoire de pas faire le buzz sur youtube : )
@ M1 : héhéhé...
Évidement fallait que tu fasse ta crâneuse en haut D'Angkor!!!
Tu n'as plus le vertige ok ! Mais y es tu retournée ?
Ah AAAAAAAAAAhhhhhhhhhhhhhhhhh !
@ Fr@mboize : exactement ! "Oui, Angkor, c'est trop beau, c'est trop magnifique et tout et tout" ? Ben non, moi au moins je peux raconter la vérité vraie : Angkor, ça fait trop peur !!! Hihihi !
Non, effectivement, c'est un très bon prétexte : il faut que j'y retourne pour voir ! Ou alors un gratte-ciel quelconque, genre... à New-York pourquoi pas 😉 ?
Je ne connais pas du tout la sensation du vertige, par contre, lorsque je suis dans un très haut immeuble, je déteste regarder en bas, j'ai l'impression que je vais tomber. Est-ce une forme de vertige ?
@ Angie : je crois que c'est du vertige, oui 🙂 ! Je crois avoir lu qu'une des formes de vertige est notamment d'avoir envie d'aller vers le vide ; c'est ce que j'ai ressenti, c'est fort désagréable...
Je n'ai jamais eu le vertige, encore. Mais je veux bien croire qu'il puisse apparaitre comme ça, sans qu'on s'y attende. Et je trouve ça incroyable, ces escaliers qu'ils construisaient, à certaines époques ! Comme pour les temples maya !
En fait, la seule chose qui me procure une sensation étrange, c'est au contraire de regarder vers le haut, et d'admirer un haut bâtiment, par exemple. La première fois que j'ai vu la tour eiffel, d'en bas, je suis tombé sur les fesses, je devais avoir 7 ans. 😀
@ Kahlan : d'après ce que j'ai lu rapidement, ce serait pour montrer à quel point le lieu de séjour du dieu et des dieux, le sanctuaire principal, est difficile d'accès, d'où les escaliers très raides. Oui, effectivement, les temples mayas c'est pareil !
Oui, dans l'autre sens cela fait une sensation très étrange aussi, se sentir rapetisser, comme écrasé.
Effectivement, c'est sacrément impressionnant. Et paralysant!!
Cela m'est arrivée d'avoir le vertige, au cours d'une marche en montagne, j'ai descendu quelques mètres sur les fesses.... Impossible de faire mieux!
@ Le Journal de Chrys : je crois que se rapprocher du sol est la seule manière de résoudre le problème ! Je me demande en revanche si cela me serait arrivé si j'avais été seule : est-ce que j'aurais paniqué ou bien, étant seule, n'aurais-je pas pu dire que j'avais peur et j'aurais du me secouer ? Tu étais seule toi, quand tu as eu le vertige ?
Je continue à chercher à dépasser mes limites alors que j'ai un mal de chien à monter sur une chaise quand elle est au milieu de nulle part. Maso ?
Angkor, pas encore, donc...
@ Nekkonezumi : j'imagine que cela ne doit pas être facile parfois (changer une ampoule, sortir les affaires d'hiver du haut du placard...). Je ne connaissais pas la sensation avant, je me disais qu'en faisant un effort... etc. Mais en fait, c'est une véritable panique, je comprends mieux maintenant !
Angkor, pourquoi pas, mais tu restes bien en bas des temples et des palais alors !!!
jamais, tu entends bien, jamais on ne me fera monter un truc pareil.
J'ai le vertige sur une chaise ^^
Tu as raison après je ne me sentais pas bien, tout le temps de la visite du site en fait. J'ai aussi essayé de monter par l'escalier à l'intérieur du temple, mais même chose dès que j'ai vu ces escaliers raides, j'ai su que je n'y arriverais pas. En plus je n'arrêtais pas de penser aux sacrifices humains, j'imaginais les escaliers couverts de sang, le truc sympa pour se rassurer. Enfin j'ai toujours été un peu sensible au vertige, déjà à partir du 2e étage d'un immeuble je flippe un peu.
@ Firemaman : ce n'est effectivement pas l'image la plus sympathique pour te rassurer !
A côté, mon ascension sur le Pic du Midi, c'est du pipi de chat 😉
@ Faustine : plus que la hauteur, c'est le fait que la panique te saisisse qui pose probleme. Apres, plus rien a faire sinon essayer de se calmer, d'attendre et surtout je pense d'avoir des gens autour de soi qui savent quoi faire !
moi aussi c'est à Chitchen Itza au Mexique. Autrement je n'ai jamais eu le vertige sauf les fois où je ne peux regarder en bas...de peur d'être aspirée par l'abîme !
@ Berangere : hehehehe... c'est du vertige, non ? Je compatis !
Je ne te remercie pas. Je viens de faire un cauchemar cette nuit avec tes marches. Une horreur crois moi 😉
Bonjour Chuyo,
Je viens de découvrir ton blog par celui d'Aude Nectar... Vivant actuellement à Hong Kong, ton billet sur Singapour, où je suis allée le week-end dernier, m'a fait mourir de rire! 😀
Quant au vertige... vieil ami (?) hélas, j'ai le vertige sur un escabeau! Très pratique comme tu peux l'imaginer dans la vie quotidienne! Je me rééduque néanmoins... en faisant de l'escalade! La première fois, je me suis retrouvée tétanisée à un mètre su sol, la deuxième fois, j'ai grimpé 2 mètres, la 3ème fois, j'ai réussi à grimper jusqu'en haut du mur... Le moment où il faut se jeter en arrière dans le vide pour redescendre est vraiment flippant! Mais plus je grimpe (esprits mal tournés s'abstenir), moins j'ai le vertige! Je me suis rendue compte que je faisais de la TCC (thérapie comportementale et cognitive, je crois, enfin le truc qui aide les phobiques), sans le savoir! A recommander!
@ Alizée : bonjour ! Tu as du voir effectivement une sacrée différence : même si on dit que Hongkong est un peu aspetisée, ce n'est vrai que dans certains immeubles de Central, alors que tout le reste est... très vivant !
Ouhla, du vertige à Hongkong : mais comment fais-tu ??? Effectivement, c'est ce que j'ai du faire aussi (méthode express ce jour-là 😉 !) sans le savoir : bon courage à toi !
ouch, j'ai eu des frissons rien qu'à te lire.
Je pense que je n'aurai pas pu redescendre à ta place. Je n'ai pas le vertige, mais lorsque mes peurs remontent, je suis incapable de faire quoique se soit.
Tu as été bien courageuse et tu l'es encore plus d'avoir réussi à reprendre le dessus sur tes peurs.
@ Pimousse : c'est un peu ce que j'ai ressenti, incapable de prendre une décision et d'agir. Mais finalement, il fallait bien redescendre et là, quelque chose remplace la volonté, je ne sais pas vraiment quoi, mais cela t'oblige à accomplir ce que tu dois mais ne veux pas faire.
Un peu comme les crises de vertige par procuration 😉
@Laurent : oui, exactement ! Et je me suis d'ailleurs demandé si ce n'était pas ça en fait...