Il y a parfois des décisions que l’on prend sur un coup de tête. Où l’on se dit, malgré tout ce que cela implique, malgré les rêves que l’on met de côté, cela en vaudra sans doute la peine. Sans doute mais… est-ce bien raisonnable ?
Mieux vaut-il vraiment un tien que deux tu l’auras ?
Car il y avait d’un côté quelque chose de sûr, d’absolument certain, qui avait pris la forme d’un large ticket où étaient gravés des mots magiques. Des mots que j’entendais résonner depuis longtemps dans ma tête, sur des musiques inspirées, sur des textes inspirants.
Oui. Lui.
Dans les Arènes de Nîmes, un 14 juillet, un lieu unique pour un concert unique, une soirée unique pour un personnage unique. Lui et moi.
Et quelques autres (mais ils ne comptent pas, à part Pivoine*).
Et c’est là qu’est arrivé…
Dans son sac à dos, l’Amérique latine toute entière et un bout de Brésil pour moi, si je voulais bien.
J’ai du choisir. Lui ? Lui ? Une soirée unique, un artiste dont la voix me berçait depuis si longtemps. En face, un voyage vers un garçon que je venais à peine de rencontrer, dont je ne savais presque rien, dans un pays qui ne m’attirait pas particulièrement.
L’un serait sur la scène des Arènes de Nîmes. L’autre m’attendrait-il réellement à l’aéroport de Sao Paulo ?
Comme souvent dans ces cas-là, je pèse le pour et le contre très rapidement. En fait, je crois que je n’ai même pas eu besoin de réfléchir : le beau ticket aux mots magiques a disparu, remplacé par un nouveau billet, vers une destination inconnue. Préparatifs, quelques mails échangés, et ce n’est que lorsque l’avion commença à tourner autour de l’aéroport de Guarulhos que j’ai pris conscience de la décision étrange que j’avais prise : je ne sais rien de lui, je ne parle pas la langue de ce pays, je ne sais pas quoi y faire. Et s’il n’était pas là ?
Il était là. Une barbe de quelques jours, un sourire sur le visage. Uma lua de mel…
Quand la réalité te propose plusieurs choix, prends toujours, toujours, la voie la plus folle…
Merci à Océane qui m’a donné l’idée de ce billet.
* Pivoine et moi aurions en effet pu nous rencontrer à ce concert !
Whaaa...le concert était sans doutes moins cher pourtant (pardon d'être si terre à terre...)
@ Radha : oui, absolument. Mais entre les deux, je me suis dit qu'aucune des deux occasions ne se reproduirait mais qu'il fallait sauter sur celle qui était la plus tentante !
Tu vois ta phrase là :
Quand la réalité te propose plusieurs choix, prends toujours, toujours, la voie la plus folle…
Et bah c'est la plus belle devise du monde, je ne la formulais pas ainsi, mais c'est comme ça que je vois la vie !!
Bravo pour cette histoire, je suis ravie ravie de la lire !!!!
@ Océane : je suis contente que cela t'ait plu ! Et encore, je n'ai pas raconté comment Tac et moi nous sommes rencontrés, héhéhé...
Donc, tu ne regrettes pas
@ Angélita : oh non, hihihi !
Y a une suite... l? e Mr de Sot Polo.... c'est Tac ou alors un Tic qu'est pas Tac.... je veux savoir tout ça... c'est marrant, je suis une vieille bique Bowie ne m'a jamais inspirée.... je suis très chanson française.... j'suis nulle j'faut que je fasse un stage de réinsertion !
@ Ckankonvaou : oui, Tac est bien celui qui est venu me chercher à l'aéroport !
Pour ma part, je connais très peu la chanson française : il faudrait que l'on s'échange de bons conseils 😉 !